À la natation, on rase gratis !
Quarante huit heures avant le début de leur compétition, les nageurs et nageuses se rasent - intégralement - le corps. Le lendemain, une fois lancés, ils ressentent avec bonheur le fait de mieux glisser sur l’eau. Aller plus vite leur remonte le moral au bon moment. Pour quel gain de temps ? Entre deux à trois dixièmes de seconde. C'est peu mais cela peut faire la différence en natation ! Cette routine de rasage marque « la montée en puissance de ma concentration pour la course », décrit Léon Marchand (6ème sur 400 m x 4 nages aux Jeux de Tokyo).
Au tir, haut les mains, on ne bouge plus !
Comme la Française Océanne Muller (5ème aux Jeux de Tokyo), les carabiniers enfilent une veste et un pantalon en double toile épaisse pour y être bien maintenus. Leurs chaussures sont lestées de plomb pour éviter de bouger.
À l’escalade, la gymnastique, l’haltérophilie et au taekwondo, attention de ne pas glisser !
Afin de ne pas glisser sur les barres ou sur le mur d’escalade, les gymnastes, comme Samir Aït Saïd, les haltérophiles et les grimpeurs s’enduisent les mains de magnésie. Cette poudre blanche à base de magnésium assèche les mains et empêchent de glisser. Afin de ne pas glisser sur des tatamis tout neufs, les taekwondoïstes peuvent se tartiner un peu de miel sous les pieds.
Les pots de colle au handball !
Pendant le match, certains joueurs, comme Melvyn Richardson, s’enduisent les doigts d’une résine : ainsi, le ballon ne leur échappe pas quand ils transpirent des mains. Alors, soit ils viennent en chercher dans un petit pot posé près du banc de touche, soit ils s’en mettent sur le côté du talon de leur chaussure pour un prendre quand besoin.
Des poupées sur le tatamis !
Pour mieux agripper le kimono de leur adversaire, les judokas comme la Amandine Buchard (2ème aux Jeux de Tokyo) se renforcent les doigts en les recouvrant de sparadrap blanc appelées "poupées".