🗞 Surfer sur la vague

Les scientifiques constatent que la nature peut rapidement se rétablir, grâce à notre aide

Certains se propulsent hors de l’eau avec puissance, d’autres, plus petits, se déplacent la nuit dans les fonds marins, et d’autres encore sont presque immobiles…

Ce sont les baleines, les homards et les huîtres : ces trois espèces sous-marines, parmi beaucoup d’autres, sont en train de guérir après avoir été menacées.

Et cela nous donne beaucoup d’espoir pour la santé des océans.

Un groupe de scientifiques vient justement de publier les résultats de recherches détaillées sur les fonds marins et ils ont constaté qu’il y a beaucoup de problèmes.

Des problèmes, oui, mais aussi des solutions !

Ce que nous savons déjà au sujet des océans : les produits chimiques et les déchets plastiques les abîment ; le pétrole utilisé dans les voitures induit un réchauffement climatique qui bouleverse leur équilibre ; et la pêche intensive épuise leurs réserves.

Mais, dans leur étude, les scientifiques ont également examiné ce que les gens font pour améliorer tout ça.

Et leur conclusion est très positive : ils ont effectivement découvert que, suite aux efforts faits pour arrêter de les endommager, les océans peuvent guérir bien plus rapidement que nous le pensions jusqu’à présent.

En effet, les mers et les océans pourraient aller beaucoup mieux d’ici 30 ans après 200 ans de dommages.

Objectif : guérison complète en 2050

Les scientifiques ont donné des exemples, comme celui des baleines.

Les gens chassaient les baleines et il n’en restait presque plus dans certains endroits, comme les baleines à bosse, au pôle Sud.

Mais la chasse a été interdite et maintenant, elles sont de retour : il y en a des dizaines de milliers prêtes à fendre les vagues.

Des signes d’espoir, disent les scientifiques

Même si les baleines ont encore besoin de notre aide, globalement les choses s’améliorent, comme nous aimons t’en parler. (Regarde notre nouveau fanzine pour avoir aussi des bonnes nouvelles sur les baleines bleues.)

Grâce à l’arrêt de la pêche intensive dans certaines zones maritimes, et en particulier autour des côtes, les scientifiques ont constaté que certains poissons, homards et autres crustacés (comme les huîtres) se développent à nouveau.

« Plusieurs d’entre nous ont récemment vu des signes d’espoir », a déclaré Boris Worm, l’un des chercheurs, à La Presse Canadienne. 

« Il existe maintenant des centaines et des centaines d’exemples montrant que, lorsque nous faisons quelque chose, l’océan fait preuve d’une résilience remarquable. »

La lutte contre le changement climatique : un possible win-win !

Mais ça ne suffit pas : les pays du monde entier devront également tenir leur promesse de ralentir le réchauffement climatique.

Les scientifiques expliquent que le fait de nettoyer la mer et de protéger les algues aide à lutter contre le changement climatique.

De plus, les plantes, les huîtres et les mollusques peuvent favoriser la diminution de la pollution en mer, ce qui la maintient en bonne santé. Tout le monde y gagne, c’est ce qui s’appelle un … win-win !

Notre planète, recouverte en majorité par les océans, est un système complexe dans lequel tout est lié. Il nous faut donc entreprendre plusieurs actions à la fois, et pas seulement une seule grande chose.

Carlos Duarte, le professeur qui a dirigé ces recherches, dit que : « Il n’y a pas un seul remède miracle »

Les grands changements commencent par des petits pas

Chacun d’entre nous peut donc faire quelque chose pour y contribuer, par exemple, penser à la façon dont nous mangeons, nous nous déplaçons, ou nous nous débarrassons des déchets.

Beaucoup de projets pour aider la mer commencent par de petits pas, avec souvent une seule personne.

Il y a par exemple Howard qui sauve les homards à Lamlash en Ecosse, ou la population locale qui protège les huîtres dans l’estuaire de Solent en Angleterre, ou encore Nikki qui développe la culture des algues en Hollande pour nettoyer la mer…

Envoie-nous un message si tu connais d’autres exemples !