En ce moment, Ă la tĂ©lĂ© et dans les journaux, il est souvent question d’intempĂ©ries et dâinondations. Mais toutes ces nouvelles ne sont pas mauvaises: beaucoup de gens cherchent et trouvent des solutions Ă ces problĂšmes causĂ©s par le surplus dâeau.
Parmi les solutions, certaines sont trĂšs simples et nous pouvons tous les utiliser, alors que dâautres impliquent la construction dâĂ©normes barrages.
Chez WoW!, nous aimons particuliĂšrement les solutions qui sont en accord avec la nature, plutĂŽt que celles qui la contrarient. Il y a, par exemple, lâexcellente idĂ©e dâaider les castors Ă construire des digues naturelles.
On parle dâinondations depuis bien longtemps: lâhistoire du dĂ©luge et de lâArche de NoĂ© est bien connue.
Alors pourquoi est-ce que les inondations sont partout dans les journaux ? En partie peut-ĂȘtre parce que les nouvelles inquiĂ©tantes attirent l’attention. D’ailleurs, cela non plus nâest pas nouveau. En 1910 dĂ©jĂ , un journal français faisait ses gros titres avec un “Paris sous les eaux”.
Paris sous les eaux en 1910 – source : Le Matin
Alors quelles sont les solutions Ă ce problĂšme ?
Tout dâabord, nous essayons tous ralentir le rĂ©chauffement climatique en rĂ©duisant les Ă©missions de gaz Ă effet de serre qui proviennent essentiellement des voitures, des avions, des usines et des animaux de la ferme.
Mais il y a aussi une approche trĂšs intĂ©ressante et diffĂ©rente qui vient des Pays-Bas car les habitants de ce pays ont toujours dĂ» sâadapter pour maĂźtriser les eaux. Plus de la moitiĂ© du pays est sous le niveau de la mer, alors les Hollandais ont construit des barriĂšres, appelĂ©es digues, pour se protĂ©ger.
Le port de Rotterdam lui, est protĂ©gĂ© des crues, câest-Ă -dire de la montĂ©e des eaux, par un Ă©norme barrage constituĂ© de 2 portes, chacune aussi haute que la Tour Eiffel !
Un ingĂ©nieur Hollandais vient dâavoir une nouvelle idĂ©e : construire 2 digues gĂ©antes, lâune reliant la France Ă lâAngleterre et lâautre lâEcosse Ă la NorvĂšge, soit plus de 700 km au total, ou encore 12 tunnels sous la Manche !
ParallĂšlement Ă cela, les Pays-Bas ont aussi trouvĂ© des solutions pour bien vivre avec lâeau, plutĂŽt que de seulement essayer de la contenir.
Ils ont par exemple compris que la prĂ©sence de villes et de constructions empĂȘchait les riviĂšres de pouvoir naturellement gĂ©rer le trop plein dâeau.
Câest pourquoi ils ont crĂ©Ă© un programme appelĂ© « Faites de la place aux riviĂšres », qui finance le dĂ©placement de certaines maisons pour que les riviĂšres puissent dĂ©border naturellement.
Ils essaient Ă©galement de construire des habitations qui, en cas dâinondations, pourraient flotter ! Les Hollandais choisissent aussi de garder des espaces vides qui pourraient se remplir en cas de fortes pluies, et lâun de ces espaces est par exemple utilisĂ© comme lac artificiel pour lâaviron.
Il y a une chose simple que nous pourrions faire, câest enlever les dalles de bĂ©ton de nos jardins pour permettre aux sols dâabsorber facilement lâeau de pluie. Parce que, sur le bĂ©ton, lâeau sâĂ©coule et s’accumule ensuite dans les rĂ©seaux urbains.
Pour résumer, voilà quelques mots du maire de Rotterdam :
« Nous devons apprendre Ă vivre avec lâeau ».
Plusieurs pays cherchent des solutions au problĂšme des inondations. Le gouvernement britannique a dĂ©cidĂ© de dĂ©velopper un ordinateur super puissant qui pourrait prĂ©voir les inondations. On expĂ©rimente aussi de planter des arbres le long des berges et crĂ©er des espaces pour que lâeau puisse sâĂ©couler librement.
Alors quâils avaient disparu de Grande-Bretagne depuis 400 ans, les castors ont Ă©tĂ© rĂ©introduits pour y faire leurs taniĂšres. Huit familles de castors ont construit des barrages et des retenues dâeau le long dâune riviĂšre dans le Devon, un contĂ© dans le sud ouest du pays, ce qui rend les villages alentour beaucoup moins susceptibles dâavoir des inondations. Merci les castors !
Le problĂšme du niveau des eaux et des intempĂ©ries va trĂšs probablement continuer Ă exister. Mais nous voyons qu’il existe des solutions qui respectent la nature et qui ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© utilisĂ©es avec succĂšs par le passĂ©.