Ce mois-ci, WoW! a entendu lâhistoire dâune jeune anglaise qui sâappelle Henrietta. On aimerait te la partager !
Henrietta a grandi dans une famille trĂšs instable. Elle a Ă©tĂ© placĂ©e dans des familles dâaccueil puis a vĂ©cu dans des dortoirs pour adolescents. Elle avait souvent peur, se sentait seule et en colĂšre.
A lâĂąge de 17 ans, elle a Ă©tĂ© expulsĂ©e de son Ă©cole pour avoir menacĂ© une autre fille de sa classe avec un couteau. Elle pensait quâavoir un couteau sur elle la protĂ©gerait. Mais en fait, cela a aggravĂ© ses problĂšmesâŠ
RĂ©cemment, Henrietta a racontĂ© Ă un journaliste du Guardian (un journal anglais) quâelle a eu beaucoup de chance de rencontrer des personnes dâune association qui sâappelle âThe Agencyâ. Et que câest ce qui lâa sauvĂ©e.
Quatre annĂ©es aprĂšs lâincident du couteau, Henrietta a bien grandi, elle a 21 ans et travaille pour la Fondation EY, une association caritative qui appartient Ă une grande entreprise.
Son travail consiste à aider les jeunes qui se sentent perdus, comme elle par le passé, à trouver un emploi qui leur correspondent.
« The Agency» a dâailleurs Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par le parlement britannique pour aider des jeunes comme Henrietta.
Marcus Fustini est le fondateur de cette association qui vient du BrĂ©sil, le pays oĂč il a grandi. Selon lui, la clĂ© de la rĂ©ussite dans ce que fait lâassociation se trouve dans le fait de parler directement aux jeunes en difficultĂ© pour apprendre Ă les connaĂźtre et comprendre ce dont ils ont vraiment besoin.
Câest exactement ce quâils ont fait dans les quartiers pauvres du BrĂ©sil quâon appelle en espagnol des« favelas ». Rappelle-toi, tu en as dĂ©jĂ entendu parler dans WoW!, ici.Â
LâĂ©quipe de Marcus part Ă la rencontre des jeunes qui traĂźnent dans les rues, aux arrĂȘts de bus, dans les parcs, et leur demandent ce quâils aimeraient faire pour aider les gens dans les quartiers oĂč ils vivent.
« The Agency » offre aussi de petites sommes dâargent destinĂ©es Ă crĂ©er une entreprise, Ă organiser des projets dans lâobjectif dâaider la communautĂ©. Henrietta par exemple, a reçu de lâargent pour organiser des piĂšces de thĂ©Ăątre et des spectacles avec des jeunes qui, comme elle, ont passĂ© plusieurs annĂ©es sans leur famille.
« Lorsque jâai appris que mon projet avait Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©, pour la premiĂšre fois de ma vie, je me suis sentie fiĂšre de ce que jâavais rĂ©ussi Ă accomplir », confie Henrietta au journaliste du Guardian.
Henrietta explique aussi quâelle a parfois du mal Ă rĂ©aliser quâelle a rĂ©ussi Ă crĂ©er son propre projet et quâelle travaille maintenant pour lâune des plus grosses entreprises de Londres pour aider des jeunes Ă rĂ©soudre leurs problĂšmes.
« Jâai besoin de temps pour mâhabituer Ă cette nouvelle vie et je vis encore des moment un peu difficiles mais maintenant, je suis lĂ , alors je fonce », raconte-t-elle.