Hier, jeudi 2 septembre, c’était la rentrée scolaire en France (et nous espérons que tout s’est déroulé au mieux pour toi). C’était aussi une journée plutôt effrayante pour les personnes qui vivent à New-York. Un véritable déluge a touché cette grande ville américaine en emportant des voitures sur son passage, et faisant malheureusement des victimes.
Réchauffement rime avec ouragan
En cause ? Des restes de l’ouragan Ida, qui a frappé la Louisiane la nuit du 29 au 30 août dernier. Une conséquence du réchauffement climatique dû notamment aux émissions de gaz à effet de serre. En effet, les ouragans gagnent en force au fur et à mesure que la surface des océans se réchauffe.
Pourtant, il existe des solutions pour éviter que les inondations n’aient cet effet sur les villes et les êtres humains qui les peuplent. L’une d’elles est de faire en sorte de les aménager avec beaucoup moins de béton. Pourquoi ? Pour en faire des "villes-éponges" capables d’absorber de l’eau qui tombe du ciel de manière soudaine et trop abondante.
Un sol capable d'absorber l'eau
Cette idée ruisselle dans le monde. Depuis sept ans, la Chine planche sur ces "villes-éponges". Une nécessité car la quasi-totalité des villes du pays, qui hébergent deux fois plus d’habitants qu’il y a 25 ans, sont exposées au problème des inondations. 30 villes ont, par exemple, construit (ou restauré) des zones humides, installé des toits verts, et intégré des revêtements perméables. L'objectif est d’absorber 70 % de l'eau de pluie par le sol, puis le sous-sol, au lieu d’être rejetée dans les rivières et les lacs les plus proches. À Paris, un grand plan prévoit de rendre 40% de la surface du sol perméable ou végétalisée d'ici 2050. Nous t'en parlions dans notre magazine N°2 paru en mars 2021.
Et, dans cet article , nous te présentions des solutions trouvées aux Pays-Bas pour « apprendre à vivre avec l’eau », comme le disait le maire de Rotterdam. Un homme sage.