Le podcast de WoW! – Les masques chirurgicaux nous protègent du virus COVID-19, mais c’est un casse-tĂŞte pour la planète. Heureusement, une entreprise française a trouvĂ© un moyen de recycler le plastique.

Transcription podcast, 11 septembre
C – Salut Alastair !
A – Salut Clarisse !
C – J’aime beaucoup ton nouveau masque !
A – Ah merci, oui j’en ai achetĂ© de toutes les couleurs ! On va devoir en mettre souvent pour se protĂ©ger du coronavirus alors autant se faire plaisir.
C – C’est vrai que le masque est devenu obligatoire dans plusieurs villes et de toute façon, c’était dĂ©jĂ recommandĂ© d’en mettre un pour aller faire les courses ou prendre les transports en commun.
A – Les miens sont en tissu mais tu imagines ces millions de masques chirurgicaux qui sont jetĂ©s chaque jour ?
C – Ne m’en parle pas… et ces milliards de masques produits depuis le dĂ©but de l’épidĂ©mie de coronavirus…
A – Heureusement qu’il existe des alternatives. J’ai lu qu’on trouve maintenant des masques recyclables fabriquĂ©s Ă base de chanvre. Grâce Ă cette plante, le masque est 100% vĂ©gĂ©tal et tu peux mĂŞme le jeter au compost !
C – Le problème c’est qu’on produit beaucoup plus de masques classiques et qu’ils se retrouvent dans la nature.
A – Tu as vu ces images de masques dans l’ocĂ©an, au milieu des poissons ? C’est pas bon pour la faune marine tous ces nouveaux dĂ©chets.
C – Et quand ils finissent Ă la poubelle, ils sont ensuite brĂ»lĂ©s et ça crĂ©e du CO2.
A – C’est pas bon pour la planète non plus…
C – Bon, la bonne nouvelle c’est qu’il est maintenant possible de recycler ces masques !
A – Vraiment ?
C – Oui, une entreprise française a trouvĂ© une solution pour les recycler et mĂŞme pour rĂ©utiliser le plastique qu’ils contiennent.
A – Ah super, et ça marche comment ?
C – Eh bien, c’est pas si compliquĂ©, mais il y a tout de mĂŞme plusieurs Ă©tapes. D’abord, les masques sont mis en quarantaine durant 4 jours puis ils sont dĂ©contaminĂ©s.
A – Comment on fait pour enlever le virus, s’il s’est posĂ© sur un masque ?
C- Les masques passent sous une lampe Ă rayons ultra-violet, comment ça on est sĂ»r qu’il n’y a plus de virus. Ensuite, le plastique qu’ils contiennent est rĂ©cupĂ©rĂ© et transformĂ© en petites billes. Et on presse ces billes dans des moules pour fabriquer des objets.
A – Quel type d’objet ?
C – Des ouvre-portes, des attache-masques, des visières de protection… que des objets utiles pour lutter contre la Covid-19 !
A – Mais… il y a beaucoup de plastique dans un masque ?
C – Non, très peu ! A peine 3 grammes ! Mais grâce Ă cette solution ingĂ©nieuse, la matière est rĂ©utilisĂ©e.
A – Et oĂą est-ce que je peux apporter mes masques Ă recycler ?
C – Pour l’instant ce service n’est proposĂ© qu’aux habitants de Châtellerault, une ville près de Poitiers, dans le centre Ouest de la France, lĂ oĂą l’entreprise est installĂ©e. Mais elle rĂ©flĂ©chit Ă un moyen de s’étendre dans toute la France. Elle reçoit mĂŞme des demandes du monde entier.
A – Bon, tu me tiens au courant quand ça arrive en Belgique ?
C – Bien sĂ»r ! Et peut-ĂŞtre que d’autres solutions seront trouvĂ©es d’ici-lĂ ! Des personnes rĂ©flĂ©chissent Ă des solutions de recyclage ailleurs sur la planète.
A – Merci pour cette super info, Clarisse !
C – De rien Alastair ! Ă bientĂ´t !
A – Oui, Ă la semaine prochaine !

Clarisse

Alastair

Rédaction et montage
Fanny