Le podcast de Wow! – DĂ©couvrez le «surfeur de la soupe au plastique» ! Merijn vient de traverser les Pays-Bas en paddle pour montrer aux enfants comment empĂŞcher le plastique de polluer nos rivières et nos ocĂ©ans.

Transcription podcast du 2 octobre
Clarisse : Salut Fanny !
Fanny : Salut Clarisse ! Et oui, avec Alastair, Isabelle et moi, tu as désormais trois fois plus de raisons de t’intéresser à l’actualité des solutions !
Clarisse : Je suis très enthousiaste… Et ravie d’accueillir la deuxième nouvelle journaliste de WoW! cette semaine !
Fanny : Si je te dis « surfer dans la soupe », tu penses à quoi ?
Clarisse : Euh… Patauger dans la soupe, je vois bien, mais surfer… ! Ca a pu arriver à ma tartine mais, pour moi, c’est un peu compliqué… Je pourrais essayer avec mon gros orteil mais pas plus ! (rire)…
Fanny : Eh bien ce n’est pas un problème pour Merijn [FR: Mer – a – ine]) ! C’est même sa spécialité…
Clarisse : Tu m’intrigues… C’est un robot miniature ?
Fanny : Non, non ! Un vrai surfeur…
Qui a bien grandi en Afrique [prĂ©ciser le pays] oĂą il a commencĂ© Ă surfer. A prĂ©sent, il surfe plutĂ´t dans la mer du Nord – pas la mĂŞme tempĂ©rature – puisqu’il vit au Pays-Bas. Mais si j’ai envie de te parler de lui aujourd’hui c’est surtout pour t’expliquer pourquoi on le surnomme “Le surfeur de la soupe au plastique”.
Clarisse : Je crois que j’ai une idée… La soupe au plastique, c’est tout le plastique qui finit dans les Océans ?
Fanny : Bien vu, Clarisse ! C’est un problème énorme : chaque année, plus de 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans !
C’est en allant surfer au Maroc que Merijn [Mer – a – ine] s’est rendu compte de la quantitĂ© impressionnante de dĂ©chets en plastique rejetĂ©s par la mer sur les plages… Il y en avait tellement qu’il a eu l’impression de surfer sur de la “soupe au plastique”.
Et c’est de là que vient son surnom. Ce jour-là , il a eu un déclic et il a décidé de ne pas rester les bras croisés…
Clarisse (sceptique) : Mais c’est quand même difficile de ramasser des déchets quand on surfe…
Fanny : Oui, bien sûr ! Mais après son voyage au Maroc, il a commencé à ramasser les déchets sur sa plage de surf au Pays-Bas. Et il ne s’est pas arrêté là ! Il a fait fondre ces morceaux de plastique pour fabriquer une planche de surf avec !
Et il s’est même lancé dans une série de voyages pour sensibiliser d’autres personnes au problème de la pollution des eaux de notre planète par le plastique.
Clarisse : Ah mais oui ! J’ai entendu parler d’un voyage au Pays-bas, récemment !
Fanny : Il vient en effet de terminer un incroyable voyage au Pays-Bas. Il a parcouru 550 km de rivières et de canaux en un peu plus de deux semaines, en pagayant sur une planche de surf ! Et pas pour s’amuser. Chaque jour, « le surfeur de la soupe au plastique » s’arrêtait dans des écoles pour discuter avec les élèves et les enseignants et leur montrer comment ils pouvaient lutter contre la pollution du plastique à l’école, en recyclant mieux leurs déchets.
Notre surfeur pédagogue explique très bien que « le problème de la soupe au plastique ne commence pas dans les océans ou dans les rivières, il commence sur la terre ferme ».
Et que « Les solutions doivent donc ĂŞtre trouvĂ©es sur la terre ferme” !
Clarisse : Et il en a fait d’autres des voyages de ce genre ?
Fanny : Il a fait plusieurs voyages exceptionnels – ou mĂŞme un peu farfelus – pour parler et faire parler de la nĂ©cessitĂ© de rĂ©duire notre consommation de plastique !
Il a, par exemple, fait du kitesurf en partant des Pays-Bas jusqu’en Angleterre sur une planche fabriquĂ©e Ă partir de vieilles bouteilles en plastique. Et il a aussi parcouru 1.000 kilomètres sur le Rhin – des Pays-Bas en Allemagne – en un mois seulement et sur une planche fabriquĂ©e avec une imprimante 3D !
Clarisse : J’imagine que ces exploits lui permettent de convaincre des personnes de changer leurs petites habitudes…
Fanny : Oui, Clarisse ! Et il a même lancé une pétition pour convaincre le gouvernement de son pays de changer les choses en écrivant dans la loi qu’on n’a plus le droit de jeter les petites bouteilles en plastique.
Clarisse : De mon côté, je suis passé à la gourde… L’avantage, en plus, c’est que cela reste frais toute la journée…
Mais… Revenons à notre soupe au plastique… Est-ce que cette loi a des chances de passer un jour ?
Fanny : Eh bien oui ! C’est fait !
Ă€ partir de l’annĂ©e prochaine, les NĂ©erlandais devront payer 15 cents de plus pour une boisson dans une bouteille en plastique. Et ils rĂ©cupĂ©reront cet argent s’ils ramènent la bouteille vide pour qu’elle soit recyclĂ©e… C’est ce qu’on appelle une consigne !
Et pour la gourde, tu as fait le bon choix Clarisse ! Le mieux est encore de limiter nos achats de plastique…
Clarisse : Je crois qu’il y en a déjà assez, en effet…
Fanny : C’est ce que notre surfeur essaie de montrer… Il nous invite aussi à lui envoyer des photos des déchets plastiques qu’on peut ramasser via une application (laquelle ?). De nombreux enfants participent…
Clarisse : VoilĂ un concours qui a du sens !
Fanny : Et qui peut avoir beaucoup d’effet, figure-toi !
Les emballages de cĂ©lèbres bonbons d’une grande entreprise se retrouvaient souvent photographiĂ©s dans la rue et dans l’eau. Elle a Ă©tĂ© tellement gĂŞnĂ©e par cette « publicitĂ© nĂ©gative » qu’elle a dĂ©cidĂ© de changer de matière et d’emballer ses bonbons dans du papier Ă la place du plastique.
Clarisse : Comme quoi, c’est fou le pouvoir qu’on a en prenant quelques photos… en ramassant quelques déchets… Et en s’engageant pour le respect de notre environnement…
Fanny : C’est exactement ce que dit Merijn !
“Ensemble, nous avons le pouvoir de changer l’avenir !”
Clarisse : Merci à lui et à toi, Fanny, pour cette note enthousiaste ! Allons changer l’avenir sans plus attendre !!!
Fanny : J’y cours ! Très bonne semaine à toi !

Voix
Clarisse

