À 12 ans, il a inventé un moyen d’aider les soignants à mieux pratiquer les tests pour le coronavirus
Depuis l’arrivée du coronavirus, Axel, 12 ans, avait lui aussi envie d’aider. Il a vu à la télévision que les gens étaient testés pour vérifier s’ils avaient le virus. Connais-tu ces tests ? Une infirmière ou un médecin utilise un long coton-tige et le passe à l’intérieur du nez.
Si c’est mal fait, cela peut faire assez mal. En plus, ils peuvent manquer la « cible », cet endroit précis à l’arrière du nez où se trouve le virus. Et beaucoup de résultats sont alors faux. Axel a compris que certains soignants ne savent pas vraiment comment faire un prélèvement dans le nez avec un coton-tige. Ouille !
Axel a mené l’enquête
Mais comment peut-il aider ? Axel n’est pas chirurgien du nez, ni professeur en médecine. Même s’il est toujours écolier, il aimerait être docteur plus tard.
Après avoir lu beaucoup de choses sur ce problème… il a compris !
Ce dont les soignants ont besoin, c’est de s’entraîner et cela rapidement, mais pas sur les personnes, car sinon elles auraient très mal au nez !
Alors quelle solution a été trouvée par Axel ?

Un nez…
Un nez en plastique grandeur nature, pas comme celui des clowns du cirque !
Plutôt un modèle réel d’un nez humain avec tous ses différents canaux et orifices. Et c’est un vrai labyrinthe là -dedans !
Axel a beaucoup parlé avec son papa, qui est médecin à l’hôpital de Strasbourg, une ville où il y a eu beaucoup de cas de coronavirus. Avec l’aide d’autres médecins et techniciens, ils ont réussi à construire un prototype.
Axel a mis du papier imbibĂ© d’encre rouge dans la “zone cible”, tout au fond du nez. Si le coton-tige – que les mĂ©decins appellent l’Ă©couvillon – est passĂ© exactement au bon endroit, alors il sera rouge. Cela prouvera qu’il a fait mouche !
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Ensemble, ils ont utilisé une imprimante 3D et du plastique dur et mou pour remplacer les parties osseuses et charnues du nez. En plus, Axel peut généreusement publier gratuitement sur internet les instructions nécessaires, et partout dans le monde, toute personne peut faire son propre modèle.
Un petit conseil…
Comme le déconfinement se poursuit, de plus en plus de gens doivent être testés. Ainsi, l’invention d’Axel arrive à un moment critique.
Ses amis pensaient que son nez en plastique était plutôt bien, dit Axel, bien que certains d’entre eux l’ont trouvé un peu « dégoutant ». Mais ça ne l’a pas découragé.
Il n’est jamais trop tôt pour avoir des idées géniales. Et comme Axel nous l’a dit :
“Quand on a des idées, il faut aller jusqu’au bout“.

Le problème ?
Nous sommes nombreux à subir un test du coronavirus sous la forme d’un coton-tige introduit dans le nez. Les personnes qui pratiquent les tests ont besoin de s’entraîner pour éviter de faire mal.

La solution !
Un nez en plastique, fabriqué par une imprimante 3D. Les soignants peuvent s’entraîner à atteindre leur cible sans faire mal !
Plus de détails pour les adultes
L’équipe qui a permis Ă l’idĂ©e d’Axel Sananes de devenir rĂ©alitĂ© comprend : l’entreprise Strasbourgeoise Dianosic, l’entreprise basĂ©e Ă Paris Bone 3D, les hĂ´pitaux du CHRU Strasbourg et Protège Ton Soignant, qui a contribuĂ© Ă hauteur de €6,000 pour construire le prototype.
Même s’il existe déjà d’autres tests pour le coronavirus, et notamment les tests sanguins sérologiques, le test nasal virologique est le moyen principal pour déterminer si quelqu’un est actuellement infecté et donc contagieux. Avec le déconfinement, des millions de tests virologiques sont susceptibles d’être effectués principalement par des personnes ayant peu d’expérience de la procédure. Espérons donc que le nez d’Axel soit largement utilisé !


