Tu as peut-être entendu parler de ce que l’on appelle le "conflit israélo-palestinien" ? Et des affrontements qui ont lieu dans la ville de Jérusalem, notamment ? Au même endroit, certaines personnes s'efforcent de construire la paix. Cela se passe dans une école de Jérusalem, où des enfants juifs et arabes se sont réunis cette semaine pour confectionner une bannière (voir photo) avec un message de paix. Ils espèrent une solution équitable après de nombreuses années de violence dans cette partie du monde où ils vivent.
Ces enfants font partie des 2000 élèves qui fréquentent l’une des sept écoles "Hand-in-Hand", ce qui signifie main dans la main en français. Depuis 1997, de plus en plus de familles, qui se trouvent dans les camps opposés des guerres entre Juifs et Arabes (lire l’encadré sous l'article), rassemblent leurs enfants dans des écoles autour d’un même espoir de paix. Des enseignantes juives, chrétiennes et musulmanes, qui parlent hébreu ou arabe, enseignent dans les deux langues.
Ici, les élèves apprennent à dire "Salaam !" en arabe, la langue des Arabes palestiniens, et "Shalom !" en hébreu, la langue des Israéliens juifs. Ce que cela signifie ? "Paix !". Tout simplement. Et s’il est plus complexe de la faire que de la dire, les artisan·nes de la paix, comme Nelson Mandela, par exemple, dont nous t’avons parlé dans notre série d'articles et de podcasts, ont montré la voie tout au long de l'histoire. Elles nous ont expliqué que nous avons parfois peur des personnes qui semblent différentes de nous, que nous ne pouvons pas comprendre parce qu'elles parlent une autre langue, pratique une autre religion ou ont une autre manière de vivre et de penser que nous. Et que cette peur peut conduire à la violence.
Ces artisan·nes ont également compris que si nous apprenons à les connaître, nous cessons d'avoir peur et pouvons vivre en paix avec nos voisins. Vivre ensemble, dans le respect de nos différences, comme dans les écoles Hand-in-Hand, est un excellent moyen d'éprouver cela. Et de construire la paix en toutes les langues. Alors, Salaam, Shalom !
Le problème ?
Deux groupes vivent sur un petit territoire, de la taille de la Belgique, à l'extrémité orientale de la mer Méditerranée. Pendant de longues années, ils se sont battus pour savoir comment le partager. La moitié sont des personnes qui parlent arabe et sont de religion musulmane. L'autre moitié est composée de gens qui parlent hébreu et suivent la religion juive. L’un des problèmes est que Jérusalem (photo), est considérée comme une ville sainte par ces deux religions. Et aussi par les chrétiens.