Remplacer les éclairages électriques des villes par des plantes brillantes comme des vers-luisants, c’est l’idée lumineuse de Rose-Marie et Ghislain Auclair. Depuis cinq ans, leurs recherches en biologie n’ont qu’un seul but : créer des plantes luminescentes, avec lesquelles ils rêvent d’illuminer New-York, où tout a commencé.
Pour éclairer les villes nous utilisons de l’énergie qui est polluante. Et les villes manquent d’espaces verts.
La plante luminescente permet de reverdir la ville, de dépolluer l’air en fixant le CO2, et n’utilise pas d’électricité.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet de l’entreprise de Rose-Marie et Ghislain Auclair.
Comme Rose-Marie et Ghislain, Aglaé essaie de reproduire le jardin lumineux du film Avatar, comme elle l’explique sur France Inter. Avec un peu de sérum, des fleurs fanées peuvent devenir des veilleuses sur la table de nuit. Elle envisage aussi d’éclairer les bords de routes. La différence avec le projet des chercheurs strasbourgeois ? Les fleurs fanées n’apportent pas de verdure et ne fixent pas le CO2. Quant aux plantes lumineuses mises au point par ailleurs par cette designeuse, elles sont phosphorescentes et ont donc besoin d’une source lumineuse – donc d’électricité – pour fonctionner. Un projet plus esthétique qu’écologique.
Récemment, des chercheurs russes ont annoncé qu’ils avaient réussi à créer des plantes qui brillent fortement, en leur transférant de l’ADN d’un champignon bioluminescent, comme l’explique cet article de Sciences et Avenir.
